28 juin 2009

-Je dis

Qu'on me redise encore que j'ai temps d'oublier. je n'ai que la mémoire contre l'anéantissement, qu'on me redise encore que jai temps d'oublier, nous embaumons déjà avec les remous de la honte. Personne ne sera sauvé et tu cherches toujours des étoiles sous les jupes des filles, tu fumes des pétards de soleil, tes yeux brillants pourrissent sous tes cils de n'avoir pas cherché un coeur où t'attacher, de n'avoir pas compris les silences qui parlent. Nous ne serons jamais rien d'autre que des étrangers, des sourires accrochés sur le dos des baleines. Rien ne va changer, le ciel est vide depuis des millénaires et je me souviens que je taime.

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