11 mai 2009

-avis à tous

Veuillez fermer votre gueule, svp
quelqu'un parle à votre place. Merci
La direction

-je dis

il m'arrive parfois de me réveiller en retard, de dormir habillée, de manger debout
il m'arrive parfois de ne plus parler ni d'entendre, de compter mes doigts en silence, il y en a toujours dix. je pleure. Parfois, jai les mains sales, les épaules épuisées et ca ne fait même pas des poèmes, je fume parfois, je bois parfois, je cris par en dedans car ce n'est pas poli.Il m'arive de chanter sans sourire, ca fait des sourire pour oreilles même si c'est dépassé, que plus personne y crois. Au bonheur je veux dire. Ca fais pas propre le bonheur.

-indication spatio-temporelles sur le narrateur extradiégétique

ceci est un retour subit, non-prévu, aléatoire, non-intentionné et oh combien attendu par vous!
( un peu comme la résurrection de Jean Leloup!)
Après trois mois de bouderie envers tout ce qui attrait aux petits caractères noirs qui dansent sur ma feuille ou sur mon ultra-superbe écran, je cherche peut-être dans cette réappropriation du territoire cybernétique à combler un vide émotionnel dut a des carences affectives de mon enfance, espérant ainsi un peu de réconfort dans le fait d'étaler mon existence sur le net et de me vautrer dans un pitoyable narcicisme duquels émane des poèmes nébuleux et souffrants.
Bref je vais très bien ! Au coeur de mes petites pyrennées.
Je joue à être exotique.
J'apprends à retrouver les mêmes têtes sans arrêt sur ma route: rue Pannecau, rue Marengo, le laitier, le pont, la rue Poisonnerie, le poissonier, lelaiter( putain il est partout) la FAC ses 2000 étudiants, monsieur Tailleur, (bonjour monsieur) madame Albert (bonjour madame) la rue Pannecau, l'eglise, le facteur (en retard) la maison et ca recommence..
Loin loin de Montréal .
Les chèvres du centre-ville servent de tondeuses.
Ici, cest les pigeons qui bouffent les chats.. pas le contraire.