13 févr. 2009

-je dis

il y a des années où on a envie de ne rien faire" SARAVAH

seulement regarder passer tout ce vent qui se vide de ses mots, de sa mémoire, de son sable
et dire tout doucement " Je n'ai même pas pleuré
J'ai laissé l'air du Nord endosser le désastre
Je ne fesais que passer" et ne vraiment faire que passer
d'autant plus fracturé sur les pont vieilles Europe

J'attends de ne pas revenir

je creuse des tanières dans l'aurore pour étoufer les hivers
Il ne reste pourtant que l'hiver
à s' enfoncer dans la gorge
comme une boule de suif

je suis autour de moi-même
un manteau de chair or
le fruit du temps qui passe à ne rien retenir
libre libre
comme un désert

1 commentaire:

Tristan R. Lemaure a dit…

J'aime beaucoup vos textes.